Comité régional d'ile de France de lutte et disciplines associées

Journée de la femme

Vanessa BOUBRYEMM

Originaire de Tourcoing, je vis actuellement à Vitry sur Seine et licenciée au club d’Ivry sur Seine. Ancienne athlète de haut niveau en lutte féminine, j’essaie de développer cette pratique dans la région. Je suis présidente du CD94 depuis quelques mois. 
Je suis adjoint administratif à la mairie de Saint Maur des Fossés. 

Qu'est-ce que la lutte t'as apporté dans la vie d'aujourd'hui ?

 La lutte m’a apporté une confiance en moi. Elle m’a permise de découvrir beaucoup de pays et donc différentes cultures.
Cela m’a permis de me dépasser chaque jour, et de toujours aller plus loin. Ce qui est important pour la vie personnelle et professionnelle.

Ton nouveau poste de présidente du comité départemental de lutte, on observe que ce comité est engagé justement dans la pratique féminine et des regroupements sont prévus.

En prenant le poste de présidente du CD94, j’essaie effectivement de développer la lutte féminine dans le département.

En concertation avec le comité régional j’organise chaque mois des regroupements spécialement féminin.
J’ai décidé de mettre en place ces regroupements afin de permettre au collectif féminin du département et actuellement insuffisant de se retrouver entre elles et de partager un moment juste entre elles.

J’ai commencé cette démarche au club d’Ivry qui voulait absolument développer la pratique féminine. On m’a demandé  si je voulais bien essayer.
Lorsque j’ai commencé la lutte à Tourcoing, nous avions une salle spécialement féminine ce qui nous a permis d’être nombreuses et évoluer ensemble, je prends donc cet exemple qui m’a entièrement réussi et j’essaie de le reproduire progressivement.

 

Peux tu nous préciser les grands moments de ta carrière sportive et les personnes familles et entraîneurs qui ont su t’amener à un tel niveau ?

Il y a énormément de grands moments dans ma carrière de haut niveau, évidemment il y a les JO 2008 à PEKIN (même si à cette époque j’ai été déçue de ne pas avoir eu de médaille. Avec le recul je trouve énorme d’y avoir participé . Il y a eu mes médailles européennes et mondiales qui sont le résultat d’un travail acharné. Mais il y a aussi également tous les moments passés avec les filles de l’équipe en stage ou à l’Insep. Ces moments forts nous permettent aujourd’hui d’avoir une amitié qui reste.
Les personnes qui m’ont permise d’arriver jusqu’à là, il y en a plusieurs mais je pense les principaux sont évidement ma famille (surtout ma mère) qui m’a épaulé et soutenu surtout lorsque les préparations étaient très difficiles avec la perte de poids.
Sur le plan sportif il y a évidement mon club de Tourcoing, et mes entraineurs de club et mes 2 grands entraineurs qui m’ont permis d’atteindre le plus haut niveau Richard CHELMOWSKI et Gerard SANTORO. 

Tu es maman également et comment t’organises tu pour être aussi engagée sur le plan associatif en plus de ta carrière professionnelle ?

Le fait d’être maman me prend énormément de temps et c’est vrai qu’avec ma vie professionnelle et la vie associative ce n’est pas toujours évident. Mes enfants étant ma priorité, Il a fallu vraiment gérer une très bonne organisation et motivation. On va dire que j’ai la chance d’avoir un mari qui aime le sport et me soutient et me motive énormément. Le comité régional d’île de France de lutte et disciplines associées avec sa gouvernance et Jean Marc toujours à mon écoute et à mes cotés cela m’aide énormément, sans une bonne équipe je n’aurais jamais réussi  à mettre en place tout ça.

Pour conclure Paris 2024 s’approche à grands pas et qu’en espères tu au niveau de l’héritage pour la lutte et son implantation sur le territoire francilien

J’espère réellement que Paris 2024 nous aidera à faire connaître notre sport, et ainsi pouvoir le développer. Espérons qu’avec Paris 2024 nous aurons la chance de faire réver les jeunes et de leurs donner envie. Il faut justement utiliser le fait que les équipes viennent à domicile pour faire connaitre aux jeunes cette ambiance fabuleuse.